La Fondation de la polyvalente des Abénaquis, à Saint-Prosper, a souligné le 50e anniversaire de l’établissement scolaire le 8 octobre lors d’une fête où se sont réunies plus de 200 personnes, dont une majorité d’anciens élèves.
Sandra Poulin, Nathalie Bélanger, Martine Côté, Gisèle Poulin, Valérie Cloutier, Donald Goulet ont tous contribué à l’organisation de la soirée. (Photo : L’Éclaireur Progrès – Sébastien Roy)
La soirée s’est amorcée vers 18 h avec l’accueil des participants. Ils ont pu discuter entre eux tout en mangeant des bouchées servies par des élèves. D’autres jeunes étaient présents pour faire visiter les lieux à leurs prédécesseurs.
De plus, un coin souvenir a été aménagé dans le hall d’entrée. On y retrouvait des albums de finissants des années antérieures, des coupures de journaux et des plaques marquant les 20e et 25e anniversaires de l’école.
Cinquante ans d’histoire
S’en est suivi une série de discours dans la cafétéria. Tout d’abord, la présidente de la Fondation, Martine Côté, a souligné le travail accompli pour l’élaboration de la soirée par Valérie Cloutier, Nathalie Bélanger et Gisèle Poulin, toutes les trois membres de la Fondation. « Sans Mme Cloutier, rien de cela n’aurait été possible », a-t-elle notamment affirmé. Mme Côté a aussi remercié les bénévoles Sandra Poulin et Donald Goulet qui se sont occupés des archives.
L’un des premiers enseignants de l’établissement, Guy Bélanger, a rendu hommage à ses anciens collègues. « Nous avons aidé à former des artistes, des enseignants, des juges, des médecins, des travailleurs manuels et même un astrophysicien », a-t-il énuméré.
Puis, le premier président du conseil des élèves et actuel maire de Sainte-Aurélie, René Allen, a livré un témoignage sur son parcours scolaire. Il avait décroché de l’école à 16 ans. Il a cependant décidé de faire un retour sur les bancs d’école. « Le décrocheur en moi a été raccroché par deux enseignants, Nelson et Victor Paré », a raconté M. Allen. Celui-ci a expliqué comment leur façon d’enseigner lui a donné le goût de poursuivre ses études jusqu’à l’université et même d’être à son tour enseignant.
Enfin, Laura Hétu, élève de cinquième secondaire, s’est adressée à la foule en tant que représentante de la 50e cohorte de finissants de la polyvalente des Abénaquis. « En étant entouré d’adultes significatifs et bienveillants lors de votre passage à la polyvalente, vous avez su trouver votre chemin, sortir de votre zone de confort, développer vos talents et lier des amitiés, qui encore aujourd’hui sont solides », a-t-elle témoigné.
Cette dernière n’a pas hésité à s’impliquer dans la soirée. « C’est un événement qui arrive juste une fois. C’est une façon de laisser ma trace dans l’histoire de l’école », a-t-elle souligné. D’ailleurs, ce que Laura retient le plus jusqu’à présent de ses années au secondaire, c’est ce qu’elle a pu retirer de ses nombreuses implications. Elle fait partie du conseil des élèves, est membre de l’Abécoop et elle a relancé le journal étudiant « Cela m’a permis d’apprendre de nouvelles compétences qui me serviront sans aucun doute dans le futur », a-t-elle lancé.
L’événement s’est terminé par la performance du groupe de musique Ouellet et compagnie, dont les membres ont étudié et même enseigné à la polyvalente des Abénaquis.
Source : Sébastien Roy, L’Éclaireur Progrès, 9 octobre 2022