La municipalité de Saint-Camille, dans le cadre de son projet de forêt communautaire, Les camps du coupe-feu, tenait un pique-nique festif le 21 septembre dernier, en après-midi, à l’ancien camping du coupe-feu.
(Photo gracieuseté – Jocelyne Alexandre)
Il s’agissait de la deuxième activité du genre à se tenir dans le secteur cette année, après celle du 24 août sur la rivière Saint-Jean qui avait attiré une quarantaine de personnes.
Pour celle du 21 septembre, ce sont un peu plus de 80 personnes qui ont répondu à l’invitation de la municipalité, au grand plaisir de la mairesse Rachel Goupil. Celle-ci s’est tenue entre 14 h et 18 h 30, sur le site de l’ancien camping Le Refuge.
« Les gens ont profité de l’occasion pour discuter entre eux ou prendre part à différents jeux organisés par le Club FADOQ. Nous avions aussi une dizaine d’enfants sur place et des jeux à leur intention étaient également offerts », précise la mairesse en ajoutant qu’une animatrice était présente pour s’occuper de ces derniers.
Une épluchette de blé d’Inde était organisée, mais les gens pouvaient leur lunch. Jacques Audet a accompagné les gens à la guitare sèche et en chanson entre 16 h et 18 h 30.
« Les deux activités que nous avons tenues jusqu’ici avaient pour but de permettre aux gens de s’approprier les lieux, car ils n’y vont plus depuis les lunes, même s’ils savent que le camping a déjà existé. Les gens ont beaucoup apprécié », poursuit Mme Goupil en ajoutant que la prochaine activité pourrait être une sortie en raquettes au Lac Rémillard après la période des Fêtes.
La municipalité souhaite aussi lancer un concours de photos pour les camps du coupe-feu en parallèle avec celui du 125e anniversaire qui est en cours. Une exposition extérieure réunissant les photos gagnantes pourrait ainsi être présentée au printemps, possiblement dans le secteur du camping. Quant au concours de photos du 125e anniversaire, la municipalité et le comité organisateur des fêtes, prévues en 2027, entendent lancer un calendrier, pour 2025, avec les photos primées qui seront connues incessamment.
Des démarches qui se poursuivent
Mme Goupil a tenu à saluer la contribution des bénévoles qui avaient nettoyé le site du camping, et les abords du lac s’y trouvant, pour cette activité spéciale lors de laquelle elle en a profité pour informer les personnes présentes sur le projet des camps du coupe-feu et l’avancement de celui-ci.
« On avait appelé cela un pique-nique inaugural au départ, car nous espérions avoir l’autorisation du ministère pour installer et dévoiler une pancarte identifiant le projet, mais nous ne l’avons pas eu encore. C’est un processus qui est long », convient-elle en rappelant que des demandes ont été déposées, auprès du ministère des Ressources naturelles et des Forêts, pour le camping et le secteur du lac Carter et que la demande est en préparation pour celui de la rivière Saint-Jean.
« Nous pensions avoir les droits, car on nous avait dit que cela se ferait rapidement, mais on nous a demandé des documents de caractérisation plus précis et d’ajuster notre projet aux lois actuelles. Pour le camping, heureusement, c’est quelque chose de plus simple, car nous ne sommes pas dans un milieu humide à part quelques petits secteurs aux abords du lac qui est devenu un étang », précise la mairesse en ajoutant que lors d’un entretien avec un représentant du ministère, le 20 septembre, ce dernier lui avait dit avoir bon espoir de transmettre une réponse rapide et positive pour le camping.
Source : Serge Lamontagne, La Voix du Sud, 16 octobre 2024