SPORTS. Si la dernière saison s’est terminée abruptement avec l’annulation des dernières étapes de la Coupe du monde et des Championnats canadiens en raison de la COVID-19, Marie-Michèle Gagnon et ses équipières de l’équipe nationale de ski alpin pourront amorcer leur nouvelle campagne cette semaine, en restant sur le continent européen.
Installée en Europe depuis fin juillet, la skieuse de Lac-Etchemin a vu la Fédération internationale de ski (FIS) dévoiler son calendrier de compétitions au début du mois d’octobre. S’il est un peu allégé, il n’en demeure pas moins que plusieurs classiques européennes sont au programme. « Nous sommes chanceuses que notre sport ait été capable de s’ajuster. Pour l’instant, notre saison va de l’avant », a indiqué Gagnon rejointe par l’agence Sportcom.
La station de Sölden, en Autriche, sera d’ailleurs le théâtre du premier rendez-vous de la saison avec la présentation d’épreuves féminine et masculine de slalom géant. L’ambiance y sera certainement différente toutefois, alors que les spectateurs n’auront pas accès au site. Le couvre-visage obligatoire pour les athlètes lorsqu’ils ne seront pas en piste fait aussi partie des mesures en place.
« On se sent vraiment reconnaissantes d’avoir une saison parce qu’on voit qu’il y a eu beaucoup de sports qui ont été hyper affectés. La FIS et Canada Alpin ont été capables de mettre en place un programme de super haute qualité, assure-t-elle. Même si nous sommes dans une année avec une situation financière difficile, ça ne paraît pas. Nous avons plus d’entraîneurs cette année et ils ne sont pas surchargés », a-t-elle ajouté.
Plusieurs changements ont aussi marqué les derniers mois de la skieuse de 31 ans. Non seulement a-t-elle changé d’équipementier en s’entendant avec Head, elle travaille avec un nouvel entraîneur dans l’équipe de vitesse, Hansjorg Plankensteiner.
« Nous avons une très bonne relation. Nous avons travaillé fort cet été pour retourner à la base. Il a une façon d’expliquer qui a beaucoup de sens pour moi. Des fois, faire quelques petits changements, soit avec l’entraîneur, l’équipement ou un mélange des deux, ça peut faire une méga différence en bout de ligne », mentionne-t-elle, en précisant que son équipement s’accorde mieux à son style.
L’épreuve féminine de slalom géant de Sölden est prévue samedi matin. Les descentes sont prévues à 4 h et à 7 h, heure avancée de l’Est.
Source: Eric Gourde, La Voix du Sud, le 13 octobre 2020