Moisson Beauce remettra 2500 paniers de Noël à des gens dans le besoin par le biais de ses 61 organismes partenaires.
Ce nombre représente une hausse de 250 paniers par rapport à l’année précédente. « Cette période marquée par la pandémie est vraiment spéciale dans notre réalité. Les besoins sont grandissants tant pour les personnes seules que pour les familles », indique la directrice générale de Moisson Beauce, Marie Champagne.
Les paniers comprendront des aliments secs comme des pâtes, du riz et des biscuits, des aliments frais comme du lait, du fromage et des légumes, ainsi que des aliments surgelés comme un pâté à la viande, de la sauce à spaghetti et du ragoût de boulettes.
À cela s’ajoute du désinfectant pour les mains, un sac d’articles de soins corporels et des articles ménagers. Cela représente une valeur de 150 $ par panier.
L’Union des producteurs agricoles de Chaudière-Appalaches et plusieurs de ses associations locales ont remis l’équivalent de 15 375 $ de denrées, que ce soit sous la forme de poulet, de sirop d’érable, de produits laitiers, d’œufs, de bœuf et de porc.
« Se nourrir trois fois par jour est quelque chose dont tout humain a besoin de faire pour vivre. Malheureusement, certains n’y parviennent pas et encore plus en cette période que nous traversons. Il est plus important plus que jamais d’aider les gens à vivre un Noël plus doux en leur offrant ce que nous savons faire de mieux : des aliments de notre région », mentionne la deuxième vice-présidente de l’UPA de Chaudière-Appalaches, Natacha Lagarde.
Une préparation hâtive
En temps normal, Moisson Beauce prépare ses paniers de Noël vers la fin du mois de novembre. La banque alimentaire a toutefois décidé de commencer l’assemblage des paniers le 28 août.
« On parlait beaucoup d’une deuxième vague cet été. Nous savions que ce serait difficile de rassembler autant de personnes au mois de novembre », affirme Mme Champagne.
Il faut dire qu’à l’habitude, Moisson Beauce compte sur 130 à 140 bénévoles pour les préparer. Cet été, 77 bénévoles ont contribué à la préparation, tout en respectant les mesures sanitaires en place à ce moment.
Source: Sébastien Roy, L’Éclaireur Progrès, le 11 novembre 2020