Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie, Jean Boulet, annonce l’attribution de 100 millions de dollars pour la mise en œuvre du Programme actions concertées pour le maintien en emploi (PACME). L’objectif du PACME consiste à permettre aux entreprises de recevoir des subventions pour les aider à couvrir les coûts des activités de formation ainsi que pour l’organisation du travail.
Le ministre Jean Boulet. (Photo : Archives)
«Plusieurs entreprises sont actuellement au cœur des services essentiels. Il y a aussi celles qui sont en pause ou encore en mode télétravail. Tous vont devoir mettre l’épaule à la roue pour rapidement être sur la ligne de départ afin de relancer l’économie. Le PACME vient donc donner une sorte de bouffée d’air frais aux entreprises en proposant de couvrir les frais liés aux salaires des travailleurs, en plus de prôner le développement des compétences. Le succès du PACME repose également sur la force de collaboration entre le gouvernement et ses partenaires du marché du travail. Continuez votre mobilisation et tenez bon. Nous allons ensemble passer à travers cette crise», souligne Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie.
Les formations admissibles peuvent, entre autres, viser les compétences numériques relatives au télétravail, les bonnes pratiques liées aux enjeux sanitaires, la communication organisationnelle et l’amélioration du savoir-faire. Les entreprises sont invitées à favoriser la formation en ligne ou à distance et doivent respecter les règles sanitaires en vigueur dans le cadre de ces formations.
Le gouvernement offre donc de rembourser aux entreprises 100 % des dépenses admissibles qu’elles engagent, par exemple pour les honoraires du formateur, l’achat de matériel ainsi que les activités en gestion des ressources humaines, jusqu’à concurrence de 100 000 dollars.
Le salaire des travailleurs en formation sera remboursé selon les modalités suivantes : jusqu’à un maximum de 25 dollars l’heure pour 25 % à 100 % des heures totales rémunérées. Cela sera modulé en fonction de l’aide d’urgence du gouvernement fédéral à laquelle l’entreprise est admissible.
Le PACME entre en vigueur maintenant et prendra fin le 30 septembre 2020. Tous les projets des entreprises devront être soumis à Services Québec et ceux des promoteurs collectifs, à la Commission des partenaires du marché du travail.
Les entreprises et organismes admissibles sont les entreprises ayant des salariés, les organismes sans but lucratif, les organismes communautaires et les entreprises d’économie sociale. Les promoteurs collectifs tels que les comités sectoriels de main-d’œuvre pourront également soumettre des demandes dans le cadre du Programme.
Source: Stéphane Lévesque – collaborateur spécial, L’Éclaireur Progrès, le 6 avril 2020