CULTURE. Le besoin d’un camp musical dans Les Etchemins ne fait plus aucun doute alors que 26 jeunes de 6 à 12 ans, provenant de Sainte-Claire, Sainte-Rose, Sainte-Justine et Lac-Etchemin ont pris part à la deuxième édition de l’activité.
Le spectacle présenté était de qualité, même si seulement deux semaines ont été consacrées à sa préparation.
Le spectacle présenté était de qualité, même si seulement deux semaines ont été consacrées à sa préparation.
Tout comme l’an dernier, un spectacle a permis aux enfants de présenter le fruit de leur travail devant une centaine de parents et amis le vendredi 20 juillet dernier au Centre d’art et de la culture de Lac-Etchemin.
La première partie du concert est dédiée à la musique et aux cours qu’ont suivis les jeunes pendant les deux semaines du camp. La seconde partie permet de les regrouper au cœur d’une comédie musicale.
Cours de musique, de chant, de chorale et des périodes dédiées à la chorégraphie du spectacle font partie de l’agenda des enfants quotidiennement. «On voit les enfants individuellement pendant une demi-heure chaque jour», ont expliqué les professeurs, lorsque rencontrés après le spectacle.
Le choix du contenu du spectacle se fait naturellement avant le début du camp. Chaque professeur choisit ce qu’il privilégie pour la partie musicale des enfants qu’il a à sa charge. «Nous pouvons choisir un morceau qui leur plaira après les avoir évalué au début grâce à leurs capacités, leur niveau ou en raison de leur âge», a-t-on indiqué.
Le groupe de professeurs et l’organisation travaillent fort pour mener à bien cette belle aventure pour les jeunes.
Les enseignants expliquent réussir à garder l’attention des jeunes, même si la tâche qui les attend au cours de ces deux semaines est plutôt intense, surtout qu’on parle d’enfants en bas âge et en groupe de surcroît. «L’expérience aide, mais il faut capter leur attention et intervenir au besoin. On peut en laisser passer, mais aussi éviter d’être toujours en discipline.»
Chacun d’entre eux souhaite que l’activité devienne une tradition. «La musique a perdu de son lustre à l’école et a diminué au profit de l’anglais ou de l’éducation physique. C’est la seule matière qui développe les deux hémisphères du cerveau à la fois. Le partage, l’écoute de soi et l’écoute de l’autre, ce sont des valeurs incontournables dans leur apprentissage», ont-ils expliqué.
Une conclusion originale et des jeunes fiers de leur travail.
Si l’activité exige beaucoup de travail et d’implication, il est presque assuré qu’elle sera de retour l’an prochain.
Source: Eric Gourde, La Voix du Sud, le lundi 23 juillet 2018