L’athlète de Saint-Prosper, Simon Leblanc, a terminé au septième rang de sa catégorie lors du Championnat du monde d’Ironman, qui a eu lieu à Kailua-Kona, à Hawaï, le 12 octobre dernier.
Simon Leblanc a terminé au septième rang chez les 25 à 29 ans au Championnat du monde d’Ironman.
Il a complété le parcours en 9h10:02. Ce temps lui permet également de figurer au deuxième rang chez les Canadiens, toutes catégories confondues et en première place chez les représentants de l’Unifolié âgés de 25 à 29 ans.
Son chronomètre lui permet également de figurer parmi les 100 premiers du classement général, alors que l’on retrouve son nom au 99e échelon sur les 2267 participants à avoir complété l’épreuve.
«C’est une expérience inoubliable, une véritable semaine de rêve. J’avais le sentiment du devoir accompli», s’exclame-t-il.
Le Prospérien se sentait beaucoup plus léger lorsqu’il a traversé le fil d’arrivée. «C’est comme si on m’avait enlevé un sac de 200 livres sur mes épaules. Je me disais: “C’est fait. J’ai réussi la plus dure compétition au monde et j’ai bien performé”», mentionne celui qui a déjà hâte de recommencer.
Des conditions extrêmes
«C’était toute une expérience. C’est l’une des compétitions les plus difficiles, tant mentalement que physiquement. Ce n’est pas pour rien que ce sont le Championnat du monde. On retrouve les meilleurs et les conditions sont extrêmes», commente-t-il.
Celui-ci explique que le climat d’Hawaï est très humide et qu’il faisait environ 35°C le jour de la compétition. Il devait redoubler de vigilance pour ne pas se déshydrater.
«La température de l’eau était très chaude, environ 80°F, et il fallait composer avec les coups que l’on recevait des autres compétiteurs. Il y avait des vents de 50 à 60 km/h lors de l’épreuve de vélo, tant latéraux que de face. La portion la plus difficile était toutefois la course à pied. Je me sentais comme dans un four pendant que je traversais les champs de lave. C’était brutal», décrit-il.
Chez les professionnels ?
Simon Leblanc ne sait pas encore s’il fera le saut chez les professionnels dès l’an prochain. Il faut dire qu’il devra évoluer chez les 30 à 34 ans lors de la saison 2020, une catégorie très relevée selon lui. Il envisage de faire une autre année chez les amateurs pour s’habituer à ce changement.
Source: Sébastien Roy, L’Éclaireur Progrès, le 20 octobre 2019