Un nouveau stratagème de fraude sévit dans la région de Québec et des alentours.
Selon la Sûreté du Québec (SQ), le fraudeur se fait passer pour un policier s’exprimant en anglais. Il demande à son interlocuteur de confirmer son identité et son numéro d’assurance sociale.
Si la personne refuse de communiquer ses informations, il la menace en affirmant que d’autres policiers viendront sous peu pour l’arrêter.
Dans certains cas, le fraudeur affirme à sa victime qu’elle a été victime d’une fraude. Il lui demande de communiquer ses informations bancaires et de faire un virement dans un compte précis pour protéger son argent.
Il arrive aussi que celui-ci demande le numéro de téléphone du corps de police local en affirmant qu’un agent de ce poste rappellera la personne. Peu de temps après, un nouvel appel est logé à la personne et l’afficheur indique le numéro du poste en question.
«Ces appels sont frauduleux, dénonce la SQ par voie de communiqué. Les policiers ne communiquent pas avec les citoyens dans l’objectif de leur soutirer ou d’exiger des renseignements personnels ou financiers. Vous devez faire preuve de prudence lorsque quelqu’un prétend travailler pour un service public.»
Pour éviter d’être victime d’une fraude, la SQ conseille de toujours demander le nom de son interlocuteur et de l’entreprise qu’il représente et de vérifier le numéro de téléphone officiel de l’entreprise en question.
Elle mentionne également de ne jamais supposer que le numéro indiqué sur l’afficheur est exact et de ne jamais donner de renseignements personnels ou vos informations bancaires à moins que ce ne soit vous qui appeliez et que le numéro provient d’une source sûre.
De plus, ne divulguez jamais votre numéro d’assurance sociale. Seuls les organismes gouvernementaux, votre employeur au moment de l’embauche ou votre institution financière peuvent l’exiger.
En terminant, méfiez-vous si quelqu’un vous demande de payer des frais par courriel, par téléphone ou par message texte et n’envoyer jamais d’argent à quelqu’un que vous ne connaissez pas.
Source: Sébastien Roy, L’Éclaireur Progrès, le 28 octobre 2019