TOURISME. Moins de deux ans après Saint-Camille, la municipalité de Lac-Etchemin lance, elle aussi, des démarches visant à obtenir le statut de village-relais.
La municipalité de Lac-Etchemin a reçu le soutien du conseil des maires lors de la séance régulière de février. C’est d’ailleurs la mairesse de Saint-Camille, Rachel Goupil, qui a proposé la résolution d’appui, ce qui prouve l’esprit de solidarité qui est en place à la MRC, précise le maire de Lac-Etchemin, Camil Turmel.
« On a franchi la première qui consiste à s’assurer qu’on a tous les éléments et tous les services de base pour enclencher l’étape deux. On a appris qu’en 2009, la municipalité de Lac-Etchemin avait obtenu un appui de la MRC pour obtenir le statut de village-relais. Personne à la municipalité ne savait ou ne se rappelait que des démarches avaient été menées à l’époque », indique M. Turmel qui ajoute que le conseil actuel a décidé de relancer le dossier qui, à l’époque, avait été préparé par l’ancien maire Jean-Guy Breton.
« Le critère qui accrochait à l’époque, c’est que nous n’étions pas sur une route touristique, ce qui a été réglé depuis ce temps, notamment le long de la 277. On se réjouit de pouvoir se lancer là-dedans avec Saint-Camille. Nous sommes sur deux routes différentes et quand on regarde tout cela, ce serait bien d’avoir plus qu’un village-relais dans un secteur comme la nôtre, car nous ne sommes pas en compétition, mais complémentaires », poursuit le maire qui est d’avis que si les deux municipalités pouvaient obtenir ce titre, cela profitera aux visiteurs qui seront attirés par le type de service offerts dans les deux localités.
M. Turmel ajoute que les démarches en vue d’obtenir ce statut se poursuivront au cours des prochains mois.
Initié par le ministère des Transports au début des années 2000, le concept des villages-relais visait à moderniser le réseau québécois des parcs routiers en offrant des services mieux adaptés aux besoins des usagers de la route et en proposant à ceux-ci un lieu d’arrêt sécuritaire, avec des services, à toute heure du jour ou de la nuit.
Aujourd’hui, 42 municipalités et villes font partie de ce réseau, dont La Guadeloupe en Beauce, qui est la seule localité reconnue en Chaudière-Appalaches.
Nouvelles mesures pour la protection du lac
La municipalité a par ailleurs engagé un patrouilleur qui arpentera le lac Etchemin, l’été prochain, afin de faire respecter la règlementation municipale sur la protection du cours d’eau et le lavage des bateaux avant leur mise à l’eau, en plus de sensibiliser les gens à l’importance de réduire leur vitesse dans les zones moins profondes, principalement dans le secteur de l’Éco-Parc.
Le mandat a été donné à Jacques Laflamme qui arpentera le lac à bord d’un zodiaque aux couleurs de la municipalité. Celui-ci fera de la patrouille de juin à la fête du Travail. Il sera présent surtout lors des temps forts comme les week-ends (vendredi au dimanche) et lors des principaux congés (Saint-Jean, fête du Travail et autres), ainsi que lors des deux semaines des vacances de la construction.
« Du lundi au jeudi, c’est assez tranquille. On avait regardé la possibilité de faire appel aux cadets de la SQ et d’acheter un bateau, mais on ne pouvait pas le faire, car les cadets n’avaient pas le mandat de pouvoir donner des constats. Ils n’auraient pu faire que de la prévention alors que nous sommes rendus au temps où on doit pouvoir donner des constats, au besoin », de confirmer le maire Turmel.
Source: Serge Lamontagne, La Voix du Sud, le 23 février 2022