CONCOURS. Nathan Loignon, natif de Saint-Prosper et aujourd’hui résident de Saint-Georges, était de retour sur la scène de Quel Talent! le 28 octobre. Il a de nouveau séduit les juges avec sa composition Nuage. Le Beauceron est l’un des quatre premiers finalistes de cette première édition de ce concours de talents présenté sur les ondes de Noovo.
Nathan Loignon sera de la grande finale de <i>Quel Talent!</i> (Photo gracieuseté)
« C’est la trame sonore de la vie. Il y a des pauses, des moments que ça va plus vite et d’autres que c’est intense. Nathan, tu représentes tout ça. Je trouve ça phénoménal. […] Pour moi, tu es l’espoir et la lumière. Tu me touches, tu me consoles et tu m’apaises. Tu fais tout ça. Bravo. […] Ce jeune-là me rend fier. C’est un génie », ont mentionné les juges, Marie-Mai, Anne Dorval et Rachid Badouri, après sa prestation.
La finale de Quel Talent! aura lieu le 11 novembre sur Noovo. L’émission débutera à 19 h 30. Le gagnant de Quel Talent!, choisi par le public, remportera une bourse de 100 000 $. Les autres artistes sélectionnés pour la finale sont Harmonix (chant), Lil Zak (danse) et C4pitals (danse). Denis Lamontagne, natif de Saint-Damien et résident de Beaumont, n’a pas été sélectionné pour la ronde suivante.
Souvenons-nous que lors des auditions, Serge Denoncourt a remis un Golden Buzzer à Nathan Loignon. Le Beauceron passait donc directement en demi-finale et recevait une bourse de 3 000 $ de Loto-Québec pour encourager le talent d’ici. L’artiste autodidacte avait présenté sa propre composition Enflammée aux quatre juges. Les commentaires avaient été élogieux à son endroit.
Nathan Loignon souffre d’un trouble primaire du langage oral (dysphasie), ainsi que d’un trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). Le jeune adulte de 18 ans joue du piano depuis quatre ans seulement. Cette passion a toujours eu une place spéciale dans sa vie, car elle lui permet de sortir de sa bulle. C’est sa façon à lui de s’exprimer. Il a déjà une quarantaine de compositions à son actif.
Source : Mathieu Fournier, La Voix du Sud, 29 octobre 2024