MOTONEIGE. Les organisateurs du plus récent Radar de Lac-Etchemin qualifient de succès la plus récente édition qui s’est tenue le 22 février dernier.
La température idéale a permis à l’événement de connaitre un autre succès. (Photo la Voix du Sud – Éric Gourde)
Avec 92 inscriptions, contrairement à 83 l’an dernier, autant sinon davantage de spectateurs et un spectacle intéressant avec de nouveaux records de vitesse et une température idéale pour l’occasion, tous les éléments étaient réunis le jour de l’événement, au grand plaisir du comité.
L’un des organisateurs de l’événement, Jean Rancourt, estime que son groupe était satisfait du résultat. « Nous avons davantage d’inscriptions et à peu près le même nombre d’entrées, mais davantage de dépenses, puisque nous avons dû combler certains manques que nous avions l’an dernier tels que les chapiteaux et davantage de toilettes, mais surtout la préparation du site a nécessité plus de travail. »
Quelques motoneiges ayant réussi à franchir le cap des 300 Km /h, il observe que les adeptes se préparent davantage maintenant, à l’approche de l’activité. « Tout le monde améliore sa machine. C’est devenu très rapide ».
À ce chapitre, Junior Savard de Québec a été le plus rapide de la journée avec un chrono à 313 km/h, suivi de Jimmy Gagné de Saint-Lambert-de-Lauzon à 305 km/h et Patrick Labrecque, aussi de Saint-Lambert, à 304 km/h.
Ah! la météo
Jean Rancourt, avoue que la préparation du site a été plus complexe cette année en raison de deux tempêtes de neige survenues à quelques jours d’intervalle tout juste avant l’événement. « Ça a été plus compliqué cette année, en raison des deux tempêtes survenues dans la semaine avant l’activité. On a dû travailler à déblayer le site sur le lac à deux reprises avec l’aide de près d’une dizaine de machines, tracteurs, souffleuses, ça nous a causé bien des difficultés. »
Il précise qu’une cinquantaine de bénévoles ont participé à la préparation et la tenue de l’événement, dont les profits seront remis à la Fondation du Sanatorium Bégin. « Ces gens-là nous ont aidés énormément, autant avant, pendant, qu’après l’événement. Nous sommes encore à faire le décompte, mais c’est cette organisation que l’on a choisie pour recevoir les bénéfices de cette année. Ils ont travaillé fort pour nous. C’est une cinquantaine de personnes la journée même, 25 le vendredi et une douzaine le dimanche. »
Si l’activité avait été présentée au début du mois de février l’an dernier, l’organisation avait choisi d’annoncer sa tenue quelques semaines plus tard sur le calendrier, pour se sécuriser dans sa préparation. « C’est un coup de dé. L’an dernier, nous avions eu des soucis avec l’épaisseur de la glace sur le lac, alors que cette année, ce n’était pas un enjeu, loin de là. En éloignant la date, on a dû assumer les deux tempêtes de neige et si nous avions tenu l’événement à la même date que l’an dernier, il aurait fait -25 degrés. Nous avons été chanceux, malgré tout. »
Quand au bilan et à la suite des choses, Jean Rancourt indique que son groupe n’a pas eu l’occasion de se réunir qu’aucune décision n’a encore été prise sur la prochaine édition.