HOCKEY. Sa carrière junior étant maintenant terminée, le gardien Antoine Samuel de Lac-Etchemin souhaite plus que jamais faire le saut chez les professionnels. Sinon, le hockey universitaire représenterait un très bon plan B.
En vacances depuis l’élimination rapide des Remparts de Québec au premier tour des séries de la LHJMQ aux mains des Islanders de Charlottetown, Antoine termine en parallèle un certificat universitaire en psychologie du développement humain.
«J’aurais aimé que mon séjour en séries dure plus longtemps. On s’attendait à un affrontement très serré contre Charlottetown qui est une équipe sous-estimée», indique l’athlète etcheminois.
L’année 2017-2018, la 4e d’Antoine Samuel dans le circuit Courteau, en aura été une de changement pour le gardien de 20 ans. Après trois années complètes à Baie-Comeau, il a été échangé aux Remparts de Québec à la période des Fêtes.
«Sans rien enlever à Baie-Comeau, ces trois derniers mois se sont avérés, à mes yeux, la plus belle période dans ma vie de hockeyeur. C’était incroyable d’évoluer au Centre Vidéotron chaque soir et, surtout, de pouvoir jouer régulièrement devant les membres de ma famille. C’était le fun de faire partie d’une équipe très compétitive et de côtoyer des gars qui sont devenus de très bons amis», indique-t-il.
S’il a supplanté Derek Baribeau à titre de gardien no 1, Antoine souligne que les Remparts ont fait appel à ses services afin d’aider ce dernier à redevenir le gardien qu’il était en début de saison. «Derek a connu des moments plus difficiles en décembre et Philippe Boucher était à la recherche de quelqu’un d’expérience pour l’appuyer. Ça s’est bien déroulé et on a développé une excellente relation dès le départ. Nous en avons tous les deux profité, car il a recommencé à jouer du bon hockey en deuxième moitié de saison. Je suis convaincu qu’il va revenir en force l’an prochain, surtout qu’il a déjà un contrat professionnel en mains.»
De belles années
Antoine Samuel trace un bilan plus que positif de ses quatre ans dans le Junior majeur. «C’était de belles années pour moi et j’ai eu l’occasion de jouer pour trois belles organisations (Shawinigan, Baie-Comeau et Québec). Mon seul regret est de n’avoir pu gagner une ronde en séries. J’aurais aimé avoir un beau parcours cette année.»
Une fois les vacances terminées, le cerbère reprendra l’entraînement. Il espère signer un contrat ou, à tout le moins, obtenir une ou des invitations à un camp professionnel.
«Mon plan A, c’est d’amorcer une carrière chez les professionnels, peu importe l’endroit. Mes agents travaillent là-dessus, que ce soit un contrat d’entrée de 3 ans dans la LNH, un contrat à deux volets LNH/Ligue américaine, ou même un contrat dans la Ligue de la Côte-Est», mentionne le jeune homme qui dit avoir eu des discussions avec certaines équipes.
«Le fait de détenir un certificat universitaire dès ma sortie du Junior majeur me donne une certaine flexibilité et me permettra de passer un certain nombre d’années chez les professionnels avant de retourner aux études. Je suis content des efforts que j’ai mis dans les dernières années, car je me donne une chance de percer dans le hockey professionnel, peu importe l’occasion qui se présentera à moi», poursuit-il.
S’il devait se tourner vers le hockey universitaire, son choix pourrait se tourner vers McGill ou l’Université du Nouveau-Brunswick, située à Fredericton, avec lesquelles des contacts ont été établis.
Étudiant-athlète par excellence de la LHJMQ au terme de la saison 2016-2017, il n’a pu remporter un deuxième Trophée Marcel-Robert de suite. Le titre est allé à Alexandre Alain de l’Armada de Blainville-Broisbriand. «C’est un bon ami avec qui je m’entraîne durant l’été. Il était finaliste l’an dernier et je suis bien content pour lui. C’est un gars super brillant et il le mérite. J’étais content d’être à nouveau finaliste cette saison. Avec des cours universitaires en ligne, je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Le fait d’avoir obtenu de bons résultats, malgré la charge de travail, et d’avoir ainsi été reconnu, c’est un accomplissement pour moi et une belle récompense.»
Source : La Voix du Sud, par Serge Lamontagne, publié le 25 avril 2018