Originaire de Saint-Prosper, le sexagénaire Réal Giroux a visité quelque 25 pays depuis 2015. C’est maintenant la ville de Nha Trang, au Vietnam, qui lui sert de port d’attache.
Le Beauceron a eu la piqûre pour les voyages il y a de ça une dizaine d’années, pendant son périple de trois semaines au Vietnam. Il s’agissait alors de sa première sortie à l’extérieur du pays. Réal Giroux a ensuite pris sa retraite à l’âge de 63 ans, dans le but de découvrir le monde
M. Giroux a d’abord parcouru l’Amérique centrale et l’Amérique du Sud à moto, de septembre 2015 à juin 2016. «J’ai quitté la Beauce vers Vancouver afin de visiter l’Ouest canadien, avant de traverser les États-Unis. J’ai ensuite suivi la côte du Pacifique en passant notamment par le Mexique, le Guatemala, le Honduras, le Nicaragua, le Costa Rica et le Panama, où j’ai pris l’avion vers la Colombie. J’ai finalement visité l’Équateur, le Pérou et la Bolivie», explique M. Giroux.
Joindre l’utile à l’agréable
Avec un visa combiné pour le travail et les visites en main, Réal Giroux s’est ensuite installé au Vietnam de 2016 à 2018, en revenant au Québec à chaque été. «Le Vietnam a 3600 kilomètres de côtes. Il y a des plages de sable blanc tout le long de la mer. C’est de toute beauté», ajoute le principal intéressé. Il en a également profité pour découvrir les Philippines, le Cambodge, le Laos, la Thaïlande et le Myanmar (ancienne Birmanie).
Afin de joindre l’utile à l’agréable pendant les deux dernières années, le Prospérien d’origine a suivi des cours afin de pouvoir enseigner l’anglais partout dans le monde. Il travaille actuellement à la conception d’un programme gratuit sur Internet qui aiderait les gens à se familiariser avec la langue de Shakespeare. «La chose la plus utile que je puisses faire pour venir en aide aux gens des pays en développement, c’est de leur apprendre l’anglais», précise Réal Giroux.
L’Asie et le Québec
En plus du coût de la vie qui est beaucoup plus bas au Vietnam, la plus grande différence et le plus grand défi rencontrés par Réal Giroux a été la conduite automobile.
«Il n’y a pas de lumières ni de panneaux d’arrêts là-bas. Les gens conduisent à l’œil et se coupent le chemin les uns les autres. Au début, ça représente un grand danger de se promener sur la route en tant que touriste. On peut avoir un accident très facilement et rapidement», renchérit le voyageur.
Une expérience enrichissante
Ce que Réal Giroux apprécie le plus dans les voyages qu’il a faits, c’est non seulement la liberté qu’il a ressentie, mais également la gentillesse des habitants locaux rencontrés sur son parcours.
«Les gens étaient formidables et amicaux, partout où j’ai été. Ils s’assuraient que je sois bien reçu et ne désiraient que mon bien. Je n’ai jamais croisé de personnes malicieuses ou méchantes. J’ai toujours eu du plaisir à voyager et je me suis toujours senti en sécurité», conclut-il.
S’il n’avait que quelques destinations à conseiller aux amateurs de voyages beaucerons, Réal Giroux leur proposerait de visiter le Copper Canyon, au Mexique, l’île d’Ometope, au Nicaragua, et le Vietnam, bien évidemment.
Notons que le globetrotteur partira à l’aventure en Inde, au Bangladesh, en Malaisie, à Singapour et en Indonésie au cours des prochains mois, avant d’entamer un voyage de trois à quatre mois en Chine l’an prochain. Il aimerait aussi visiter l’Europe en 2019.
Source: Amélie Carrier, L’Éclaireur Progrès, le mercredi 22 août 2018