CULTURE. Josée Boudreault et son conjoint Louis-Philippe Rivard étaient de passage à l’auditorium de l’école des Appalaches de Sainte-Justine le vendredi 13 avril dernier.
Dans une conférence généralement humoristique, le couple s’arrêtait dans la région dans le cadre de la tournée «Rebondir après l’épreuve» qui partage le vécu du couple suite à un AVC qu’a subi Josée en juillet 2016, suivi d’une récidive l’an dernier.
La Table de concertation des aînés des Etchemins a eu l’idée d’inviter l’humoriste et son conjoint, surtout qu’elle a été forcée de réapprendre, entre autres, à manger, à bouger, à marcher et à parler après l’événement. Son parcours de vie inspirant a assurément donné des outils aux personnes aînées et à leur entourage afin de pouvoir surmonter une épreuve similaire.
Leur message était simple confie Louis-Philippe Rivard. «On parle de bonheur. Ça suit ce que Josée faisait avant, alors tout ça vient renforcer le propos qu’avait Josée avant. Elle disait beaucoup de choses, mais là elle prouve que c’est une fille positive et motivée. Un an après, elle a pu dire qu’elle était aussi heureuse qu’avant grâce à quelques petits trucs qu’elle a pour alimenter son bonheur. Je n’ai pas perdu la fille avec qui je suis tombé en amour, loin de là.»
Il raconte qu’elle a été positive dès le début. «Elle ne regarde pas en arrière et réussir à faire le deuil du passé est instinctif en elle.»
La principale intéressée raconte ne pas s’être laissée abattre par les événements. «Peu importe ce qui arrive avec la vie, on continue et on fait avec. J’ai l’appui de mon chum là-dedans. On a beaucoup de plaisir à faire ça.»
Josée a progressé beaucoup depuis les événements. Cette progression est toutefois plus lente qu’au départ, ce qui est normal confie-t-elle. «Je pense autant qu’avant, mais je ne trouve pas les mots aussi facilement. C’est plus dur pour moi de m’exprimer, mais attendez carrosse!», dit-elle en riant.
Le couple a donné plus de 70 conférences jusqu’à maintenant. Plusieurs parmi la centaine de personnes présentes ont pu les rencontrer pendant la soirée.
Source : La Voix du Sud, par Éric Gourde, publié le 18 avril 2018