Avec son nouveau concept de santé communautaire le Pavillon du cœur Beauce-Etchemins et la Fondation du cœur veulent rendre encore plus accessible les services des professionnels du Pavillon aux personnes plus démunies.
La façon de faire est assez simple. Lorsque quelqu’un rencontre un des professionnels du Pavillon (physiothérapeute, kinésiologue, nutritionniste ou autres) la personne aura l’occasion de faire une contribution volontaire après avoir payé le service. Un reçu de charité sera alors remis à la fin de l’année.
«De cette façon, cela permettra d’assurer la pérennité du Fonds Accès Santé et nous pourrons ainsi offrir les services gratuitement ou à faible coût à ceux qui en ont besoin», explique la nouvelle directrice de la Fondation du cœur Beauce-Etchemin, Joannie Demers.
Depuis trois ans, la Fondation du cœur vient en aide à des personnes moins bien nanties et ayant été référés au Pavillon pour y recevoir des services professionnels grâce au Fonds Accès Santé créé avec les dons des entreprises Altrum, Garaga et Groupe Camada.
La seconde façon de contribuer à ce Fonds est de donner lors de la campagne de financement annuelle de la Fondation du cœur en allant sur le site Web www.fondation.coeur.ca. L’an dernier, la Fondation a pu offrir des services gratuitement ou à faible coût à 100 personnes de la région.
De l’aide concrète
Nathalie Boucher a été cliente du Pavillon. C’est grâce à ce Fonds qu’elle a pu recevoir quatre consultations auprès d’un physiothérapeute gratuitement. «Je n’aurais pas pu payer pour ce service à l’époque et je suis très reconnaissante envers tous les donateurs qui contribuent au Fonds Accès Santé. Ma condition physique s’est grandement améliorée grâce à mes rencontres avec le physiothérapeute et j’invite les gens à participer à ce concept pour aider d’autres personnes comme moi», a-t-elle indiqué.
La directrice du Pavillon du cœur, Marie-André Giroux, a aussi raconté l’histoire de son père, qui après un cancer, a eu besoin des services des professionnels du Pavillon afin de retrouver sa forme physique. Émotivement, Mme Giroux explique que son père n’avait pas pu travailler assez pour avoir droit au chômage lorsqu’il est tombé malade. Il n’avait donc aucun revenu. C’est aussi grâce au Fonds qu’il a pu obtenir des services.
Mme Demers indique aussi que le nombre de personnes référées pour un rendez-vous avec un professionnel est en augmentation constante.
Source: Andréanne Huot, L’Éclaireur Progrès, le mardi 4 septembre 2018