Pour une deuxième fois en 2020, le Pavillon du cœur Beauce-Etchemin doit fermer ses installations physiques à Saint-Georges et Beauceville.
L’organisme avait déjà vécu cette situation le printemps dernier, en raison de la pandémie. Depuis le 8 octobre, les centres d’exercices et de conditionnement physique en zone rouge sont fermés. Ils rouvriront au plus tôt le 28 octobre, selon les prochaines directives de la Santé publique.
« Nous sommes mieux préparés pour faire face à la deuxième vague de la COVID-19. Tous nos employés restent en poste. Notre clientèle est plus à risque, car les gens sont atteints d’une maladie chronique ou en voie de l’être », mentionne la directrice générale, Chantal Quirion.
En ce moment, les clients ne peuvent pas utiliser les appareils des centres d’exercices et de réadaptation, ni suivre les cours d’activités physiques sur place. Ces mêmes cours sont offerts virtuellement, ainsi que certains suivis en santé (kinésiologie, nutrition, etc.).
« Tous ceux qui avaient un programme personnalisé d’exercices sont suivis à distance. Au besoin, nous prêtons des accessoires aux usagers, comme des tapis de sol, haltères et élastiques. Nous serons toujours là pour aider les gens à rester en santé. Notre équipe prend la situation très au sérieux », dit Mme Quirion.
Statut spécial
Il n’est pas exclu que le Pavillon du cœur Beauce-Etchemin demande l’obtention d’un statut spécial auprès de la Santé publique. Selon Chantal Quirion, l’organisme ne doit pas être considéré comme un centre d’exercices standard, parce qu’il exerce des rôles de prévention et réadaptation.
« À cause d’une restriction de notre capacité d’accueil, il a fallu prioriser notre clientèle avec des maladies chroniques. Partout, des opérations de désinfection avaient lieu régulièrement. Nous ne sommes pas un gym ordinaire, mais une institution de santé », conclut Mme Quirion.
Pour connaître les programmes et activités du Pavillon du cœur Beauce-Etchemin, visitez cœur.ca ou composez le 418 227-1843.
Source: Frederic Desjardins, L’Éclaireur Progrès, le 8 octobre 2020