LAC-ETCHEMIN. L’avenir des Résidences et Centre communautaire des Etchemins pourrait passer, en grande partie, par l’aménagement de logements au 1er étage, là où se trouvaient les bureaux de plusieurs organismes communautaires qui ont quitté au cours des récentes années.
C’est ce qu’a confirmé le président de l’organisme, Jacques Villemure, ainsi que la gérante Christine Roberge lors de l’assemblée générale tenue le mardi 10 avril.
Mme Roberge a expliqué que l’organisme envisage d’aménager 9 nouveaux logements, des 3 et 4 ½, à cet endroit. Un projet a été déposé il y a trois mois auprès de la Société d’habitation du Québec qui devrait rendre une décision d’ici quelques mois.
«Nous travaillons en étroite collaboration avec la SHQ qui, comme nous, cherche des solutions pour éviter les déficits récurrents qui s’annoncent au cours des prochaines années, souligne Mme Roberge qui ajoute que l’organisme ne désespère pas d’attirer des entreprises ou organismes qui pourraient être intéressés à louer des locaux au rez-de-chaussée et au sous-sol, là où se trouvait anciennement l’Essentiel des Etchemins, puis l’École autrement du CJE des Etchemins.
Il ne reste d’ailleurs que deux organismes-locataires, soit Passion-FM et le Service d’accroissement et d’extension de la main-d’œuvre (SAEMO). Un potentiel nouveau locataire devrait visiter les lieux au début de la semaine prochaine.
Pour en revenir aux logements, soulignons qu’on en trouve 18 aux 2e et 3e étages de l’édifice. Aménagés en 1999, ceux-ci sont tous comblés et plusieurs personnes ont manifesté l’intérêt de s’y installer si une place se libérait ou que de nouveaux logements s’ajoutaient.
Si le projet actuel se situe à neuf logements supplémentaires, Mme Roberge et M. Villemure ont convenu que ce nombre pourrait être revu à la baisse. La présence d’amiante inciterait la direction de l’organisme à conserver la largeur actuelle des corridors du 1er étage, ce qui n’est pas le cas aux paliers supérieurs. «L’amiante, ce n’est pas dangereux tant qu’on n’y touche pas», rappelle M. Villemure.
Ce dernier rappelle que l’organisme avait déjà envisagé la possibilité d’aménager des logements supervisés dans les locaux de l’ancien CLD, mais que le projet évalué à 800 000 $ avait été abandonné.
Léger surplus en 2017
Après avoir enregistré un déficit de 22 823 $ en 2016, l’organisme a terminé l’année 2017 avec un surplus de 4 596 $ qui s’explique par la réception d’une subvention non récurrente de 30 000 $ de la SHQ qui avait permis d’assumer la production du carnet de santé de l’édifice en plus de régler certaines dettes à court terme.
Les Résidences et Centre communautaire ont toujours une hypothèque de 600 000 $. Comme les baux des locataires qui ont récemment quitté se terminent officiellement en avril prochain (ces baux ont été honorés par les organismes concernés), le défi sera de pouvoir continuer à assumer cette hypothèque d’autant plus que le manque à gagner appréhendé, en frais de location seulement, sera de 47 000 $ pour le reste de l’année.
Source : La Voix du Sud, par Serge Lamontagne, publié le 13 avril 2018