MUNICIPAL. Le 7 août, plusieurs résidents et propriétaires de terrains aux abords du Lac des Abénaquis se sont rendus à la séance mensuelle du conseil pour discuter d’un enjeu qui leur tient à cœur, celui de la présence de roulottes autour du lac.
Selon René Allen, maire de Sainte-Aurélie, les conversations se sont faites dans le calme et dans le respect de chacun. « Il s’agit d’une des plus belles séances que j’ai eu la chance de vivre. Le tout s’est très bien passé », affirme-t-il.
Au total, une soixantaine de personnes se sont déplacées pour témoigner et expliquer leur opinion sur la situation. Dans l’ensemble, M. Allen conclut que les citoyens sur place aiment la vie sociale et les activités à Sainte-Aurélie. Toutefois, les avis divergent sur le plan de l’urbanisme. Alors qu’une partie de la population voit le développement autour du Lac des Abénaquis de style plus campagnard, l’autre préférerait plus de résidences.
« Des 245 terrains disponibles, 226 sont occupés et 20 le sont par des roulottes. Environ 12 de ces 20 roulottes sont des enfants d’actuels propriétaires ou d’anciens résidents de Sainte-Aurélie. Ils sont, pour la majorité, seulement à la recherche d’un lieu de rattachement avec la municipalité », précise-t-il.
Une séance éclairante
Du côté de Réjean Fortin, propriétaire d’une résidence autour du Lac des Abénaquis, celui-ci est en accord avec le maire. La séance a permis de bien éclaircir et de renforcir certains points de vue des deux côtés. « Une séance informative qui a ouvert les yeux à plusieurs sur des problèmes aux bords du lac », explique M. Fortin. Certains propriétaires, en accord avec la présence des roulottes, ont même avoué la malpropreté sur quelques terrains, ajoute-t-il.
Pour les prochaines étapes, les membres du conseil de Sainte-Aurélie ont décidé de remettre la décision finale en novembre, après les élections municipales. Jusqu’à cette date, le statu quo sera conservé surtout avec l’arrivée de l’automne et de la fin de la saison du camping.
Source: Mathieu Fournier, L’Éclaireur Progrès, le 9 septembre 2021