SAINTE-JUSTINE. La Fondation de l’école des Appalaches, en collaboration avec la direction de l’établissement scolaire, poursuit ses efforts en vue de souligner le cheminement d’anciens élèves et membres du personnel s’étant distingués dans différents domaines et ayant fait rayonner Sainte-Justine sur la scène québécoise, nationale ou internationale.
Sylvain Cayouette verra son nom affiché sur le tableau des mentions de reconnaissance de l’école des Appalaches de Sainte-Justine. (Photo : La Voix du Sud – Serge Lamontagne)
C’est ainsi que Sylvain Cayouette, finissant de la cohorte de 1986 et dirigeant de Rotobec, entreprise fondée par son père Marcel, devient le septième membre du tableau « mention des reconnaissances » de l’école des Appalaches. Âgé de 53 ans et résident de Sainte-Justine, il œuvre au sein de l’entreprise familiale depuis 31 ans, faisant partie du groupe d’actionnaires.
Présidente de la Fondation de l’école des Appalaches, Marika Noël souligne que l’hommage rendu à M. Cayouette s’inscrit en plein dans les objectifs de la fondation des mentions-reconnaissance et permet, par le fait même, de mettre de l’avant-plan l’importance de Rotobec dans le milieu.
L’enseignante Caroline Rodrigue, qui est aussi impliquée dans le processus, rappelle que ce projet avait vu le jour il y a sept ans, à l’initiative d’une élève dans le cadre d’un projet de fin d’année. Julie Labonté avait été la première lauréate et une personne a été honorée chaque année depuis, la dernière étant Sœur Aimée-Rose Lachance, l’an dernier.
Une plaque souvenir rappelant le passage de M. Cayouette à l’école des Appalaches et citant à la fois son cheminement personnel et professionnel a été présentée au principal intéressé. Celle-ci sera affichée, en permanence au cours des prochains jours, sur le tableau situé à l’entrée de l’auditorium.
Le lauréat a reçu une plaque souvenir, qui sera apposée sur le tableau des mentions de reconnaissance, des mains de Marika Noël, présidente de la Fondation de l’école des Appalaches, ainsi que du nouveau directeur de l’école, Luc Lessard.
Humilité et sincérité
Sylvain Cayouette a dit accepter avec beaucoup de plaisir, mais également avec beaucoup d’humilité l’hommage qui lui a été rendu par la fondation et la direction de l’école. « Comme je l’ai dit tantôt aux élèves, les membres de la famille Cayouette, nous ne sommes pas des gens qui sont très à l’aise devant le public, ce n’est pas dans notre nature. Nous sommes plus des gens d’opération et de production. Je suis cependant très honoré, c’est apprécié », a-t-il mentionné après la cérémonie.
Pendant plusieurs minutes, M. Cayouette s’est adressé aux élèves de 4e et de 5e secondaires qui ont assisté à la cérémonie qui s’est tenue dans l’auditorium. Le lauréat est revenu sur sin cheminement personnel et professionnel qui s’est amorcé à l’école des Appalaches et s’est poursuivi brièvement au Cégep de Lévis-Lauzon où il avait amorcé un DEC en sciences pures, avant de se tourner vers le Cégep de Limoilou où il a complété avec succès un DEC en génie mécanique.
« Ce que j’ai voulu dire aux élèves, c’est que parfois, on pense que ce que l’on apprend à l’école peut ne pas nous être utile, mais ça finit toujours par l’être, c’est juste une question de temps », mentionne-t-il en ajoutant que son plan de carrière était établi depuis longtemps.
« J’ai toujours su que j’allais entrer chez Rotobec et c’est ce que j’ai fait dès 1991 », précise celui qui a commencé comme opérateur de machine CNC et a gravi les échelons pour devenir vice-président aux Opérations pendant de nombreuses années. Celui qui fait partie du groupe d’actionnaires occupe présentement le poste de vice-président au développement organisationnel, fonction qu’il occupera jusqu’à son départ à la retraite, à l’automne prochain. « Je vais continuer à siéger au conseil d’administration de l’entreprise. Tous les gestionnaires de Rotobec quittent entre l’âge de 50 et 55 ans, souligne l’homme de 53 ans. Je serai suivi par mon frère Benoit peu de temps après. Ce sont des fonctions qui sont intenses », précise-t-il en ajoutant qu’il fait également beaucoup de coaching à l’interne.
« Je n’ai pas de plan défini pour le futur, mais le coaching en fera partie. Je me suis acheté une terre à bois, j’ai appris à bûcher et là, je vais construire une cabane à sucre. Je n’ai jamais fait de sirop d’étable, mais je vais l’apprendre. »
Sylvain Cayouette s’est adressé aux élèves présents à la cérémonie, revenant sur son cheminement personnel et professionnel, en plus de parler de sa passion pour le mototourisme.
Adepte de mototourisme
Lors de la présentation aux élèves présents à la cérémonie, Sylvain Cayouette s’est aussi attardé sur l’importance de réaliser ses rêves et pour ce faire, il s’est longuement attardé sur ses passions que sont le mototourisme et le pilotage, lui qui a obtenu son brevet de pilote quelques années à peine.
« C’est une chose que j’entends également continuer à faire », mentionne celui qui a présenté des images de quelques-uns de ses périples réalisés avec son ami Simon Bégin, que ce soit dans l’Hymalaya, en Inde ou en Namibie, des régions du globe qui l’ont beaucoup impressionné.
En tout, Sylvain Cayouette dit avoir visité 22 pays jusqu’ici, que ce soit comme mototouriste ou dans le cadre de ses fonctions chez Rotobec, lui qui est allé en Chine à plusieurs reprises et pris part à des missions de recrutement en Amérique centrale et du Sud.
Si son prochain voyage aura assurément lieu en Amérique du Sud, il dit qu’il aimerait aller dans le Upper Mustang au Népal, région qui était interdite aux visiteurs jusque dans les années 1990. « Ça se rend jusqu’en Chine, mais les routes sont très difficiles, beaucoup plus que celles que j’ai parcourues en Inde et dans l’Himalaya », précise-t-il en ajoutant que le Pakistan est un autre pays où il aimerait se rendre, mais cela dépendra assurément du contexte politique qui prévaudra à ce moment.