Si vous vous promenez dans le rang Saint-Pierre à Sainte-Justine, vous pourrez croiser une décoration de Noël qui sort de l’ordinaire. Les créateurs, Maxime Fortier et sa conjointe, ont décidé de ne pas faire les choses à moitié pour mettre leur terrain dans l’ambiance des Fêtes. Usant d’ingéniosité, ils ont utilisé des balles de foin pour créer un immense ourson festif de douze pieds.
Maxime Fortier et son ourson – Photo: Gabrielle Denoncourt
Une inspiration de l’Estrie
L’agriculteur de 35 ans a bûché en Estrie et c’est dans cette région qu’il a vu pour la toute première fois un modèle, trouvant l’idée bonne. Par contre, il ne cache pas en riant que c’est sa conjointe qui a finalement mis l’idée « sur la table ». Ils ont fait quelques recherches sur Internet avant de se décider à le faire.
Un défi technique
Il y a deux semaines, la famille Fortier s’est attelée à la tâche. Pour arriver à ce magnifique résultat, cela a demandé plusieurs éléments : beaucoup de foin, des barres de fer et une sangle.
« J’ai mis des barres de fer pour mettre les balles une par-dessus l’autre, puis j’ai passé une “strap”. Pour les oreilles, c’est pareil, j’ai utilisé des barres de fer. Pour les petites bottes de paille, je les ai accotées sur un mur puis j’ai donné un coup de genou et la balle a fait un rond. Puis on l’a fixé comme ça. Le nez pareil. »
Il assure qu’il n’a pas soulevé le foin « à l’huile de coude », mais bien avec son tracteur.
Un ourson qui fait briller la Ferme Fortier
L’homme de Sainte-Justine raconte que ceux qui passent par le rang et remarquent cette sculpture agricole s’arrêtent pour prendre des photos. Bien entendu, ses enfants sont également très heureux de cette décoration unique dans la région.
Lorsqu’il lui a été demandé s’il était un vrai passionné de Noël, c’est avec un grand sourire et sans hésitation qu’il a dit : « Oh oui oui ! Avec les enfants en plus. »
Une chose est certaine, c’est que Maxime Fortier et sa famille ont mis beaucoup d’efforts et de créativité pour célébrer les Fêtes et faire sourire les passants.
Source: Gabrielle Denoncourt, EnBeauce.com, le 5 décembre 2019