EXPLOIT. Quatre coureurs dont trois sont originaires de Beauce-Etchemins ont maintenant leurs noms inscrits dans le célèbre livre des records Guinness.
Guillaume Lefebvre, Jean-François Labonté, Kevin Parent et Yôme Lebel ont reçu une médaille confirmant leur participation à l’épreuve du 21 km, qui allait se transformer en record Guinness. (Photo : gracieuseté)
Jean-François Labonté, originaire de Sainte-Justine et résident de Laval, Yôme Lebel de Sainte-Marie, Kevin Parent de Saint-Bernard et Guillaume Lefebvre de Laval se sont distingués le 2 juin dernier alors qu’ils ont complété un demi-marathon, dans le cadre de la Course des pompiers de Laval, en étant menottés l’un à l’autre. Ceux-ci devaient courir l’un à côté de l’autre et franchir la ligne d’arrivée ensemble.
Menottés l’un à l’autre, les quatre coureurs ne passaient pas inaperçus!
«C’est Guillaume qui est arrivé avec l’idée en rigolant après le Marathon de Toronto où plusieurs records Guinness sont battus chaque année, car il y a un représentant Guinness qui est sur place pour officialiser les records. On s’est dit «pourquoi pas», c’est sûr qu’on va bien s’amuser, et qu’on pourrait bien faire ça en une heure 30 minutes», indique Jean-François qui ajoute l’ancien record était de deux heures et que leur temps officiel était d’une heure 31 minutes et 33 secondes.
Le quatuor a reçu, au cours des derniers jours, le certificat attestant qu’ils avaient réalisé ce nouveau record Guinness et que celui-ci avait été officiellement homologué.
Certificat confirmant l’homologation du record Guinness.
«Les règlements de Guinness sont assez stricts. Il y a beaucoup de paperasse à signer et ça leur prenait des photos et vidéos pour suivre notre épreuve. Ils nous demandaient des photos à tous les deux kilomètres, ce qui n’est pas toujours facile sur un parcours linéaire», explique Jean-François qui ajoute que deux personnes se relayaient pour la prise de photos et de vidéos. Ils ont également dû s’arrêter à quatre reprises, le long du parcours, pour prendre eux-mêmes des «selfies».
Jean-François ajoute que lui et ses coéquipiers avaient calculé, selon leur heure de départ, qu’ils termineraient l’épreuve en même temps que ceux qui complétaient celle du 10 km. «Ça faisait beaucoup de gens à dépasser, car le départ du 10 km était au milieu de notre parcours. À quatre coureurs un à côté de l’autre, nous devions chaque fois nous préparer un trou d’environ quatre mètres de largeur pour dépasser les coureurs devant nous. Ce n’était vraiment pas évident, d’autant plus qu’il y avait plusieurs centaines de personnes sur notre trajet. Ça n’a pas été facile, mais on s’est amusés comme des petits fous», conclut-il.
Source: Serge Lamontagne, La Voix du Sud, le 21 janvier 2020